Lundi matin, je me lève sur un relent de liqueur.
KO dans ma bagnole, je vais au taf, il est sept heures.
Je fais 500 mètres, coup de sifflet, il y a les condés.
Pas de ceinture, pneu lisse, contrôle technique périmé
Des bouteilles vides dans le coffre, des zikè plein le cendrier.
Je me suis dit là mon gars, t’as pas fini de te marrer.
Les points, le permis, ma caisse et ma fierté.
Avec sa tête-de-mort, il m’a dit “réquisitionné.”
“Et pis venez souffler au poste, s’avez pas l’air très à jeun. ”
Je suis un mec à la cool, je vais au travail, et c’est déjà bien
2 grammes à 8 h, ils m’ont pris pour un ouf.
Ils m’ont embarqué, j’ai passé la journée au gnouf.
Au gnouf, au gnouf, ils m’ont embarqué, j’ai passé la journée au gnouf.
Au gnouf, au gnouf, ils m’ont embarqué, j’ai passé la journée au gnouf.
Vendredi soir, on faisait de la musique dans un bar.
L’ambiance était terrible, c’était à peine 11 heures moins le quart.
Le public était chaud et nous bien allumé
Mais un appel des voisins et là tout a basculé.
Starsky et Hutch, illico, se sont pointés
« Messieurs, vous faites trop de bruit, il va falloir vous arrêter »
“Faut pas le prendre comme ça” je lui dis : “on est cool, on joue du reggae”
Ben lui, il était pas cool, il m’a prié de la fermer.
L’accordéon, la gratte et l’ambiance de fin d’soirée.
Avec sa tête-de-mort, il m’a dit “réquisitionné”
“N’allez surtout pas croire que vous pourrez refaire un morceau. ”
Ils m’ont embarqué, j’ai fini derrière les barreaux.
Les barreaux, les barreaux, ils m’ont embarqué, j’ai fini derrière les barreaux.
Les barreaux, les barreaux, ils m’ont embarqué, j’ai fini derrière les barreaux.
Samedi aprèm, je faisais la plage du lac d’Annecy.
Tranquille avec ma meuf, soleil, ciel bleu, le paradis.
Accompagné d'un stick, j’écoutais les oiseaux chanter.
Cette fois, c'est à vélo que la brigade a débarqué.
“Vous êtes des toxicos, des hors-la-loi, des cheveux sales.”
“Mais est que c’est bien mieux d’être policier municipal ?”
Tranquille avec ma meuf simplement à s’enlacer.
Ben son programme à lui, il était vachement plus corsé.
La boulette, le carton, ma meuf et ma tranquillité
Avec sa petite voix de pute, il m’a dit “réquisitionné”
“Suivez-nous Monsieur pour pratiquer une fouille anale”
Ah, j’ai dû baisser mon futal !
Mon futal, mon futal, ils m’ont embarqué, j’ai dû baisser mon futal !
Mon futal, mon futal, ils m’ont embarqué, j’ai dû baisser mon futal !
(instrumental)
Pendant ces nuits au trou, j’ai eu le temps de réfléchir.
Déjà UN ! Les lits sont crades, DEUX ! Il n'y a pas de seau pour vomir
TROIS ! Quand je croise trop les bleus, je me tape des crises d’acné.
Putain, pour cette semaine, j’ai bien failli en crever.
En bagnole, chez soi, dans la nature, ou dans les soirées.
Les flics nous cassent les couilles, même quand on rien demandé.
Je crois bien qu’y a qu’un seul truc qu’on leur a « réquisitionné. »
Bien sûr, c'est le cerveau, pour être flic faut être teubé.
La France, c'est super, mais faut faire très attention
On est tranquille nulle part sauf quand on est en prison.
En prison, en prison, on est tranquille nulle part sauf quand on est en prison.
En prison, en prison, on est tranquille nulle part sauf quand on est en prison.
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)
