C’est à la tombée de la nuit
Quand l’humidité envahie
Son jardinet et sa terrasse
Que Juliette ma voisine angoisse
Y’a un grand mur mais le son passe
Ça commence par quelques menaces
Puis elle oublie toute retenue
Et tapisse la rue de mon cru
Rien ne peux laisser présager
Quand on la croise dans le quartier
Que cette femme ? et classe
Puisse déraper, perdre la face
Devant ce fléau qui menace
Il n’y a plus rien qui l’embarrasse
Elle peut jurer comme un docker
Et apparaître bien ordinaire
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Equipée d’une lampe de poche
De celles de ciseaux
Elle embroche
Car pour buter ces grosses connasses
Faut des moyens très efficaces
C’est une lutte sans merci
Elle attaque plusieurs fois par nuit
Le lendemain ces grosses pétasses
Aussi voraces, refont surface
Coquille d’oeuf et verre pilé
N’ont pas suffi, pas empêché
Que ces pourritures, ces poufiasses
Ne dévore ses jolies plantes grasses
A petit pas de sécateur
Les envahisseurs sont vainqueurs
Ces bêtes molles sans carapaces
Ont eu raison d’une femme coriace
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Son compagnon dit : J’en peux plus
Et le ? vaincu
Elle consulta un stomatologue
Pour parler des gastéropodes
L’issue s’annonce problématique
Elle est de plus en plus sadique
Dans son sommeil elle ricane
Elle parle désormais de lance-flamme
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
Les limaces agacent
Ma voisine d’en face
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