Mon fils j'te dirai jamais c'que j'pense de ta mère, Dieu m'en préserve, ce serait t'insulter
La vérité ne sort qu'après deux, trois verres, si tu l'exprimes tu finis inculpé
Insulté par une demoiselle qui sait mieux qu'toi c'que tu dois faire
Tous les soirs je quitte la Terre de travers mais c'est pas l'sujet
Bien sûr j'n'ai qu'la solitude sur les épaules lourdes, peine bien purgée
Si y a du grabuge j'garde une capuche sur la tête, j'suis qu'un insurgé
Mais j'te rassure j'assure toujours mes arrières, pas sûr d'être du bon côté d'la barrière
Quand j'écoute sous un ciel azur le dialogue absurde d'une future ex butée
"L.O.A.S mais qu'est-ce tu fais ?" Viens on fait du sexe, tu sais qu'tu m'plais
C'est quoi la suite ? Refonder une famille, un berger allemand et des sextuplés ?
Ah, sextuplés, impossible que j'me laisse perturber
Cette planète marche sur la tête, et faut vendre de la farine pour faire du blé
Pour faire du blé j'dois perdurer, tenter cette clientèle qui saigne du nez
Saigne du nez, impossible que j'me laisse perturber
Cette planète marche sur la tête, et j'lui vends de la farine pour m'faire du blé
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Un jour je décrocherai la Lune, j'suis qu'un raté, je l'regrette 'man
Ils disent que j'serai jamais connu, on verra bien à mon enterrement
J'ai tout l'temps des hallu', j'me soigne mais j'crois qu'c'est pas l'bon traitement
Je t'ai traité de pute, désolé mais je l'pense vraiment
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Toutes ces fois où tu refuses de parler au téléphone parce que t'es pas content ou trop occupé
Tu m'fais comprendre que ta mère est folle, qu'elle fait tout ça pour me torturer
J'te dirai jamais d'arrêter l'école, on laissera le bâtiment brûler
Puis on dansera pieds nus sur son cadavre jusqu'à c'que les vers lui sortent du nez
On ira toucher le soleil et voler ses rayons juste pour l'importuner
Puis sur une grande feuille blanche avec deux, trois crayons on s'dessinera un destin fortuné
Avec une grande maison, très grande maison, qu'on construira nous-mêmes comme des portugais
Et un très grand jardin avec tout plein d'amis qu'on pourra inviter à l'heure du thé
Une maman d'ébène et un papa d’ivoire, personne à se comparer dans le miroir
J'ai peur que tu m'oublies m'efface de l'histoire, j'espère que tu pardonneras tous mes déboires
Maman d'ébène et un papa d’ivoire, laisse-moi une place au chaud dans ta mémoire
J'ai le cœur qui saigne, cœur qui saigne
Mais j'ai envie d'y croire
Envie d'y croire, putain d'exutoire pour ça que j'te raconte toute cette histoire
Toute cette histoire, laisse-moi une place au chaud dans ta mémoire
J'ai le cœur qui saigne, cœur qui saigne
Mais j'ai envie d'y croire
Un jour je décrocherai la Lune
J'suis qu'un raté, je l'regrette 'man
Ils disent que j'serai jamais connu, on verra bien à mon enterrement
J'ai tout l'temps des hallu', j'me soigne mais j'crois qu'c'est pas l'bon traitement
Je t'ai traité de pute, désolé mais je l'pense vraiment
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