Je coupe la nuit en deux, je rêvais de tes mains
Si tôt coule l'eau salée le long de mes joues pales
Je vois ma vie dans tes yeux, mais je sais qu'au matin
Tomberont les adieux, tes bras s'en iront loin
Sous l'eau, arrête l'orage, il pleut des cordes, à flot
Les larmes sur ma peau
Tu ouvres l'oeil à minuit, tu songes à des aveux
Tonne tonne ! L'insomnie révèle mes joues sales
Je pose sur tes lèvres, quitte à me perdre un peu
Un baiser une trêve, je peux aimer pour deux
Sous l'eau, arrête les vagues, il pleut des cordes, à flot
Les larmes sur ma peau
La nuit est si longue
Sous l'eau je ne vois
Que l'infinie seconde
Celle où tu t'en vas
Je te réveille au milieu, tu rêvais d'être en haut
D'une montagne. Au creux, la chute est idéale
À la tombée du jour, tu veux couler le bateau
À pic, sans détour, las, tu me glaces les os
Sous l'eau, je sonne l'alarme, il pleut des cordes, à flot
Les larmes sur ma peau
La nuit est si longue
Sous l'eau je ne vois
Que l'infinie seconde
Celle où tu t'en vas
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