À ce qu'on dit, au Moyen Âge
Les Circé de ce temps-là
Attiraient dans les béguinages
Par un aimant, tous les soldats
Nantis d'armures encombrantes
Quoiqu'ils n'aient pas d'envies aimantes
Jamais à la force magnétique
De l'aimant d'l'amante on n'réplique
Jamais à la force magnétique
De l'aimant d'l'amante on n'réplique
Alors, avec des clefs anglaises
Des grues, des poulies, des agrès
On essayait d'trouver la fraise
Sous le métal du chevalier
S'il était méchant, par saint Jacques
On lui remettait sa casaque
Et on l'envoyait guerroyer
Les pacifiques, on les gardait
Et on l'envoyait guerroyer
Les pacifiques, on les gardait
Ceux-là, délaissant la rugueuse
Peau de fer si monstrueuse
Goûtaient celle des amoureuses
Et bataillaient de bon coeur
Parfois, quand un gros capitaine
Rentrait, franc-battant dans le bourg
Ce n'est pas avec des mitaines
Qu'on lui criait "Va-t'en, balourd"
Ce n'est pas avec des mitaines
Qu'on lui criait "Va-t'en, balourd"
Il est des dames de notre ère
Qui voudraient l'aimant de leur grand-mère
Oui, pour attirer quelque fou
Qui ne comprend rien du tout
Puissent-elles retirer leur casque
Savoir quel est vraiment leur masque
Avant de batailler gaiement
Avec quelque vert galant
Avant de batailler gaiement
Avec quelque vert galant
Moi qui n'ai pas envers la guerre
Des amitiés particulières
Je leur souhaite de se plaire
En compagnie de pauvres hères
Qui n'ont dans l'âme aucune lame
Aucun tranchant, aucune arme
Mais des aimants de force égale
Pour les amoureuses batailles
Mais des aimants de force égale
Pour les amoureuses batailles
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