Horizontalement le sablier ne sert à rien
C’est renversant
Sans doute à oublier
Les fenêtres des trains
Et les passants
La Stella Artois, la cigarette
Qu’on sait pas pourquoi et qu’on regrette
Salle des bas perdus
Les gares sont des antichambres
J’aime et j’attends
Je sais que rien m’est dû
Mais mon tendre, t’attendre
Ça pass’ mon temps
J’compte les goutt’ de pluie et les second’
C’est pas grand ici, mais j’vois du monde
Paris-Milan
J’attendrais bien un millénaire de pluie
Mille ans de plus
Les remords, ça n’a pas de prix Paris-Milan
J’attendrais bien un millénaire de plus
Milan-Paris
Les remords, ça n’a pas de prix
Retournées contr’ un mur
Les pendules servent à rien
Sauf à compter
Des valis’ des murmures et des passagers
Sans chagrin
Mes tass’ de thé
Un croissant avec, je laiss’ les miettes
Les moineaux les becquent
Dans mon assiett’
Dans mon œuf à la coqu’
J’écout’ pleurer ma salièr’
Heur’ après grain
Un tramway de Bangkok
Arrivera peut-êtr’ hier
J’aime les trains
À c’ui d’sept heur’ sept
J’deviens gourmand’
J’mang’ des cacahuèt’ et des amand’
Paris-Milan
J’attendrais bien un millénaire de pluie
Mille ans de plus
Les remords, ça n’a pas de prix
Paris-Milan
J’attendrais bien un millénaire de plus
Milan-Paris
Les remords, ça n’a pas de prix
Horizontalement le sablier ne sert à rien
C’est renversant (ad lib)
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