Le succès réside dans l'amitié
J'ai pas vu ça que dans les shônens
Plutôt discret, je ne joue pas les showman
Quand je pose mon frérot me dit: "c'est chaud man"
J'suis convaincu de ne jamais pointé au chômage
Parler sur mon dos? Faites, mais c'est dommage
Car au final c'est bien sur vos faces qu'on ferra des dommages
Le passé mérite un gommage
Je chante encore mon malheur
Celui du monde et celui des leur
Dès lors que le ciel a viré incolore
J'ai su qu'il y aurait des pleurs
J'ai été super déçu mec, mon avenir se fait décimer
La prophétie dessinait rien d'bon, nan mais sans dec'
J'en ai fait des morceaux inaudibles
Mais les entrailles ronronnent plus que l'Audi
J'déclare jamais forfait, frère
Dans l'imparfait, on prospère
Chaque matin le fardeau des galères
M'empêche de voir pleinement la lumière
Une existence loin d'être linéaire
J'ai comme l'impression d'avoir compris la vie
Comment l'humain maitrise sa tyrannie
Loin du peuple, je m'éloigne du navire
Ces brigands du monde doivent en être ravis
J'me consume, j'assume, chaque choix
Il en va de soi
J'ai tout et pourtant j'ai l'impression d'être rien
Je ne différencie plus le mal du bien
Les esprits appauvrissent dans leurs avarices
Vorace pas du genre à faire des caprices
J'veux le Cabriolet de Di Caprio
Réussir ? Oui mais avec brio
La gorge pleine de cette miséricorde
Les balafres me donnent de la rancœurs
Toujours la même rengaine
Une larme coule quand je lance le record
J'atteins des records à force d'effort
Pendant que ce maudit monde se défonce
D'office je calme les actes d'offenses
Personne ne pénètre mon confort
Je dois absolument rendre les darons fières
J'partirai pas sans une mort exemplaire
Rien ne m'attend, ni l'éden, ni l'enfer
Rien ne m'attend, ni l'éden, ni l'enfer
Le chemin de la destiné me déboussole
Le regard levé vers le sol
La richesse appauvris le seum
Rêveur, je retourne faire un somme
Rien ne m'atteint, pâle est mon teint
J'comble l'hématome dès le matin
J'plonge dans l'ombre, creuse ma tombe
Approche l'hécatombe
J'en ai fait des morceaux inaudibles
Mais les entrailles ronronnent plus que l'Audi
J'déclare jamais forfait, frère
Dans l'imparfait, on prospère
Chaque matin le fardeau des galères
M'empêche de voir pleinement la lumière
Une existence loin d'être linéaire
J'ai comme l'impression d'avoir compris la vie
Comment l'humain maitrise sa tyrannie
Loin du peuple, je m'éloigne du navire
Ces brigands du monde doivent en être ravis
J'me consume, j'assume, chaque choix
Il en va de soi
J'ai tout et pourtant j'ai l'impression d'être rien
Je ne différencie plus le mal du bien
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