J'pense fort a ceux qui m'accompagnent dans la joie comme dans l'drame
J'l'ai rarement fait savoir: sans eux la vie est sans saveur
Le plus dur dans ma musique c'est le regard des gens
Depuis Nove j'ai pas changé, j'finirai dans la légende
Une nuit sans lune, le cerveau fume en pensant à la villa sur la dune
Même sans thème, le cœur sans teint, j'en aime par centaines
Je suis grave déter mais le doute sais l'taire
Même sur terre, j'ressens pas d'sûreté
Par ma passion ces barrières sautèrent
J'réfléchis comme si j'étais le meilleur donc j'en pense pas moins
J'ai esquivé quelques frayeurs mais la peur, elle rode dans l'coin
Personne ne me demande rien mais je prends ça comme un devoir
J'ai toujours tendu la main même sans trop le vouloir
Incertain d'apprécier le monde qui m'entoure à vingt ans j'étais déjà aigris
J'crois pas en la chance et j'pète un câble quand l'on vient me dire "c'était déjà écrit"
On a beau le maudire notre quotidien nous est propre
On se doit donc d'affronter les épreuves
Mes rêves s'effritent mais je m'efforce à vouloir les garder en forme
J'ai des valeurs et principes mais entre nous qu'est-ce qu'on ferrai pas pour de la thune ?
J'travaille à combler mes lacunes dans le temps mes larmes forment une lagunes
J'resterai l'même jusqu'à ma dernière rime
J'resterai l'même jusqu'à ma dernière rime
J'resterai l'même jusqu'à ma dernière rime
J'resterai l'même jusqu'à ma dernière rime
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