C’ETAIT MON PETIT POTE
Tout de suite
Il m’a plu
Quand on s’est connu
Sur les bancs de la maternelle
Puis on a grandi
Un jour il m’a dit :
C’est toi que je trouve la plus belle
Ce jour là l’idée lui a pris
De devenir mon petit mari
C’était mon petit pote, mon copain
Mon frangin
Ah ! Nous deux on s’aimait bien
Il m’appelait idiote avec un air calin
Lorsque j’avais du chagrin
Quand on est gosse on a des peines
Que les grands jamais ne comprennent
Lui comprenait tout, même quand je ne disais rien
Mon petit pote, mon copain,
Mon frangin
Un soir par hasard,
j'ai vu le regard d'un joli garçon brun et pâle.
J'ai frissonné lorsque soudain,
quelqu'un m'a prise par la main...
C'était mon p'tit pote,
mon copain, mon frangin,
Il voulait m'emmener plus loin...
Mais quand l'amour nous appelle
la meilleure des femmes est cruelle,
Et je laissais là triste et seul dans son coin
mon p'tit pote, mon copain, mon frangin
Il ne m'a rien dit, pourtant c'est fini;
j'rverrai plus sa ptite gueule ronde
oh...ça n'a pas fait de bruit,
il est parti un jour tout droit dans l'autre monde
Je ne pensais pas c'est affreux,
que nous deux s'n'était plus un jeu...
ah pourquoi (.......... maintenant ?)
j'ai du chagrin tout plein mon âme...
et il n'est plus là... pour me prendre la main,
mon p'tit pote, mon copain, mon frangin....
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