Ok, spéciale dédicace à ceux qui savent, à ceux qui s'trompent
À ceux qui s'trompent de savoir, à ceux qui savent qu'ils s'trompent
À ceux qui leur expliquent et, si tu t'trompes, moi, j't'explique
Parce que c'est eux qu'ont tort, et qu'moi, j'écris les livres d'Histoire
Je foulerai la terre et l'or, et j'étendrai mon territoire
Jusqu'à la mer, jusqu'à l'air et jusqu'à la mort
Jusqu'à l'orée, jusqu'à l'heure juste, et leurré jusqu'à lors
Ils deviendront comme moi, moi, qui ne suis pas comme eux
Et ils verront comme je vois ou comme croient voir mes yeux
Ils en feront le choix car c'est ce que tout homme veut
Et ils feront comme ça, parce que, comme ça, c'est mieux
Tout pousse sur mon passage et j'assagis
Les jeunesses, les hommes-singes et les gens sans gêne
L'image des mages cédant place à des pages et des messagers droits
Ils mangent avec leurs pattes sales mais pas de ça chez moi
Ils comprendront en quoi le sens est un sentier aux grandes lignes
Que nous déchiffrons autant que nous en chiffrons l'étendue
Ils connaîtront la croissance, en sortiront grandit
Soyez content que je consente élever aux rangs dignes
La lie de l'homme semblant, sans lui, omis et comme sali
De l'âme, mais la norme s'allie s'il l'aime et lui donne sa vie
Seulement, s'il veut, s'indigne, c'est le manque, absent, dansant dans sa folie
En ça sera bientôt soliste, seul au monde, s'il ne s'aligne
Bah, du coup, ils vont s'aligner, tu vois ?
Parce que c'est eux qu'ont tort et que je leur veux du bien
J'les laisserai pas dans l'erreur, si proche qu'ils sont d'être humains
J'expliquerai encore et encore, à cœur de contrecarrer l'sort
Compte recadrer ces cas, réparer les lacunes, égards à carrer au cul
Conquérant du monde : ma cause est juste
Je compte et rend la monnaie, impose et chut
Juste, passe, pèse, accepte ? Tu te pousses, te poses ou chutes
T'as tort, ta terre t'est chère, alors, repose en paix
J'achète, c'est combien ? Quel est le marché qui convient
Qui contient, j'y compte, bien belles marges et petits pots de vin
Qui veut peut ? Étant adepte du qui peut veut
Le type obtient bien mieux que l'achat s'il convainc
L'élasticité de mon empire n'a pas d'limite
Dix cités visitées... De pire en pire, ces gens s'imitent
J'emmerde vos pères théoriques, vos espérances et vos pratiques
Comme un repère impérialiste, voilà l'expérience et l'empirique
Car vos sages sont des fous et que j'agis sans faute
Tous les singes ont des défauts et les âges s'en foutent
J'vais m'occuper de vous, qu'vous ayez la tête haute
Afin d'y enfoncer le joug contenant les idées sottes
La lie de l'homme semble, sans lui, omis est comme salie
De l'âme mais la norme s'allie s'il l'aime et lui donne sa vie
Seulement, s'il veut, s'indigne, c'est le manque, absent, dansant dans sa folie
En ça, sera bientôt soliste, seul au monde, s'il ne s'aligne
Parce que c'est eux qu'ont tort et que je suis la raison
Que je peux civiliser même le pire des sauvageons
Tu pourras voir ta ville hissée, comme les pères du sauvetage ont
Vu que les gens sont si vils ici, ils se sont dit "civilisons"
Mais ça vaut des sous, t'sais ? Ça veut du sens, ça veut le succès mais
Ça s'monnaie tout ça vaut du sang, ça veut mais tout s'paie
Le couperet est tout prêt, tout est douteux
Les coups s'perdent mais tous prennent, y goûtent et tout s'sait
Mais tous taisent ! Bienvenue dans les coups de merde
T'as toute aise, mais, l'aveu nous ferait tout perdre
Tu peux laisser la sottise t'attirer
Maintenant, tu sais où est ton intérêt
Car la lie de l'homme semble, sans lui, omis est comme salie
De l'âme, mais la norme s'allie s'il l'aime et lui donne sa vie
Seulement, s'il veut s'indigne, c'est le manque, absent dansant dans sa folie
En ça sera bientôt soliste, seul au monde, s'il ne s'aligne
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