Ne pensez-vous pas demoiselle
Alors que nous allons devisant
Qu’insidieusement la nature nous appelle
À participer au sacre du printemps
Oyez le chant d’amour des blanches tourterelles
Admirez le ballet gracieux des papillons
Et jusqu’à cette fleur qui se donne à l’abeille
Ne sentez-vous pas en vous monter la passion ?
Quand je vois les grands arbres leurs branches qui s’élèvent
Toute cette forêt en pleine érection
Je ne peux m’empêcher de penser à la sève
Qui bientôt va faire éclater le bourgeon (bis)
N’êtes-vous fatiguée de porter votre ombrelle
N’est-il point venu le temps de nous poser
Boutons de ce carré la gente sauterelle
Vous avez bien mérité de vous délasser
Débottinez-vous mettez-vous à votre aise
Sur l’herbe verte et tendre langoureusement
Étendez-vous Daisy afin que je vous baise
Les pieds que vous avez tournés si joliment
Il fait une petite brise printanière
Et pourtant vous respirez difficilement
Éventaillez-vous donnez-vous un peu d’air
Dépigeonnez-vous si c’est insuffisant (bis)
Oh mais n’est-ce point là une coccinelle
Le long de votre jambe au galbe gracieux
Qui monte, monte, monte jusqu’au septième ciel
Ne l’appelle-t-on pas une bête à Bon Dieu
Vous êtes sans dessous et la bébête
A dû se faufiler alors du bout des doigts
Je fouille un peu partout pour trouver sa cachette
Est-elle passée par ici ou passée par là
Je ne la trouve pas faut-il que je m’arrête
Ou que je continue mes investigations
Je garde en réserve une botte secrète
De l’utiliser ai-je la permission (bis)
Vous êtes sans dessous gente dame
Vous êtes en dessous je suis dessus
Nous voilà emportés par l’ardeur de ma flamme
La pauvre coccinelle je crois qu’elle est perdue
Quant à la coccinelle je crois qu’elle est perdue
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