La traduction de I Am Disappeared de Frank Turner est disponible en bas de page juste après les paroles originales
I keep having dreams
Of pioneers and pirate ships and Bob Dylan,
Of people wrapped up tight in the things that will kill them,
Of being trapped in a lift plunging straight to the bottom,
Of open seas and ways of life we've forgotten.
I keep having dreams.
Amy worked in a bar in Exeter.
I went back to her house and I slept beside her.
She woke up screaming in the middle of the night,
Terrified of her own insides.
Dreams of pirate ships and Patty Hearst
Breaking through a life over-rehearsed.
She can't remember which came first:
The house, the home, or the terrible thirst.
She keeps having dreams.
And on the worst days,
When it feels like life weighs ten thousand tonnes,
She's got her cowboy boots and car keys on the bedstand
So she can always run.
She can get up, shower, and in half an hour she'll be gone.
I keep having dreams of things I need to do,
Of waking up but not following through.
But it feels like I haven't slept at all,
When I wake to a silence and she's facing the wall.
Posters of Dylan and of Hemingway,
An antique compass for a sailor's escape.
She says "you just can't live this way",
And I close my eyes and I never say:
I'm still having dreams.
And on the worst days,
When it feels like life weighs ten thousand tonnes,
I sleep with my passport,
One eye on the back door,
So I can always run.
I can get up, shower, and in half an hour I'll be gone.
And come morning,
I am disappeared,
Just an imprint on the bedsheets.
I'm by the roadside with my thumb out.
A car pulls up, and Bob's driving.
So I climb in;
We don't say a word
As we pull off into the sunrise.
And these rivers of tarmac are like arteries across the country.
We are blood cells alive in the bloodstream
Of the beating heart of the country.
We are electric pulses
In the pathways of the sleeping soul of the country.
Traduction I Am Disappeared - Frank Turner
Je continue de rêver
Des pionniers des bateaux de pirates et de Bob Dylan,
De personnes flirtant avec la mort,
D’être piégés dans la descente au enfer,
D’ouvrir la mer et des choix de vie que nous avons oubliés.
Je continue de rêver.
Amy travaillait dans un bar d’Exeter.
J’ai été dans sa maison et j’ai dormi à côté d’elle.
Elle s’est réveillée et a crié au milieu de la nuit,
Terrifiée d’elle-même.
Rêvant de bateaux pirates et Patty Hearst
Brisant une vie trop conventionnelle.
Elle ne peut pas se rappeler qui est arrivé en premier :
L’habitation, la maison ou la soif terrible.
Elle continue de rêver.
Et dans les mauvais jours,
Quand elle a l’impression que la vie est trop lourde,
Elle prend ses bottes de cow-boy et ses clés de voiture en sautant de son lit
Pour pouvoir toujours fuir.
Elle peut se lever, se laver et dans une demi-heure, elle sera partie.
Je continue de rêver aux choses dont j’ai besoin,
De me réveiller mais de ne pas suivre le reste.
Mais, j’ai l’impression de ne pas avoir dormi du tout.
Quand je me réveille en silence, elle fixe le mur.
Les posters de Dylan et de Hemingway,
Une veille boussole pour la fuite d’un matelot.
Elle dit "Tu ne peux pas vivre comme ça",
Je ferme alors mes yeux, mais ne réponds jamais :
Je rêve toujours.
Et dans les mauvais jours,
Quand j’ai l’impression que la vie est trop lourde,
Je dors avec mon passeport,
Un œil sur l’issue de secours,
Pour pouvoir toujours fuir.
Je peux me lever, me laver et dans une demi-heure. je serai parti
Et le matin arrive,
J’ai disparu,
Je ne suis plus qu’une empreinte dans les draps.
Je suis sur le bord de la route avec le doigt en l’air.
Une voiture s’arrête, c’est Bob qui conduit.
Donc je suis monté ;
Nous n’avons pas dit un mot
Alors que nous partions sur un lever de soleil.
Et ces rivières d’asphalte sont comme les artères du pays.
Nous sommes des globules rouges dans le sang
D’un battement de cœur du pays.
Nous sommes une impulsion électrique
Dans le trajet des âmes endormies du pays.
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