Peu importe le temps qui gueule,
Je ne me laisserais jamais seul,
Seul dans ma tête, seul en rien,
Jusqu’au ciel surhumain.
Quelque chose a eu lieu, de grand,
Il y a bien longtemps, dans le sang,
À l’époque du croisement,
Entre le haut, le bas, le néant.
Les ténèbres cèdent la place,
C’est le renversement, l’audace,
Pour renouer avec les possibles,
Et demeurer parmi l’indicible.
L’oint est proche, à jamais, encore,
Il est vivant parmi les défunts corps,
Le trépas d’ici, qu’il a vaincu,
N’est qu’un lumineux vécu.
Retourner alors à notre naissance,
Et donc revenir à la connaissance,
Pour instruire l’autre réel,
Celui de l’origine principielle.
Se donnent la parole et le silence,
Les deux, les trois, l’ambivalence,
Après la croix et le tombeau,
Le réveil de l’ordo ab chao.
Tu n’es jamais loin,
Sur mon petit chemin.
Tu es toujours là,
Par-delà et au-delà.
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