C'est tellement beau d'te voir sourire
Une étincelle dans un désert de glace
Tes yeux libérés de leurs angoisses
J'te regarde et j'ai l'coeur qui chavire
Ton rire n'a rien d'élégant, au contraire
Il m'rappelle honnêtement une mouette et la mer
Il a l'épaisseur des vagues qui s'écrasent
Et le rythme tordu des piafs qui se croisent
L'absurdité de mes conneries te fait c't'effet
Mais cela résume en somme l'effet qu'j'te fait
Car si mon corps est à deux pas du tien
Un gouffre paraît séparer ton cœur du mien
J'suis dans la zone, j'sais pas quoi faire
J'suis dans la zone, il faut j'en sorte
J'suis dans la zone des amours mortes
J'suis dans la zone comme en enfer
On partage la même façon d'itinéraire
Toutes nos blessures d'enfance se ressemblent
On dirait qu'on a grandit ensemble
Mais s'il te plait, ne m'vois pas comme un frère
Il y a des jours où tu m'casse les couilles
C'est vrai, qu'on a connu notre paquet d'embrouille
Mais tu sais, les relations humaines sont de bien étranges choses
Tantôt c'est l'game over et juste après l'overdose
Je n'ai aucune raison de me lasser de toi
Parce que la lune paraît beaucoup plus proche de moi
J'suis dans la zone, j'sais pas quoi faire
J'suis dans la zone, il faut j'en sorte
J'suis dans la zone des amours mortes
J'suis dans la zone comme en enfer
Tu me racontes tout, le meilleur et le pire
Tu n'oublies aucun détail, c'est zéro secret
Tes dernières aventures, tes premiers regrets
Tout ce que tu desires, et c'qui t'fait souffrir
Tu m'as donné ta confiance et je l'accepte
Mais sans mentir tout ces récits m'affectent
Tu as offert de l'amour à des mecs va-et-vient
Et à tout ces garçons n'me ressemblent en rien
Et triste fou j'me perds dans les chimères de ta peau
Le parfum de tes cheveux de flammes longs et beaux
Mais tout cela n'est qu'un rêve rouge, rose et noir
De l'amour des caresses mais toutes illusoires
J'suis dans la zone, j'sais pas quoi faire
J'suis dans la zone, il faut j'en sorte
J'suis dans la zone des amours mortes
J'suis dans la zone comme en enfer
Et lorsque par hasard tu passes en ville
Et lorsque par hasard tu penses à moi
J'oublie tout comme un gros con qui croise les doigts
Et qui espère à mort, pauvre imbécile
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