Marseille
Emren Jezed
paroles Emren Jezed Marseille

Emren Jezed - Marseille Lyrics

J'me la coule douce
Derrière ma table
J'termine un beat, au calme
Un p'tit oiseau
Chante à la fenêtre
J'ai pas vu l'heure passer, pas d'drame
D'habitude mes jours commencent la nuit
Du coup, j'sais pas quoi faire
Soirée tranquille au coin du feu, bah oui
C'est celle-là qu'je préfère
Une petite partie de Dance, Dance sur la Playstation
Le dernier album de Dems, Dems sur la turntable station
Mais c'matin, rien n'est pareil
Tout tourne à l'envers, j'fais du hors piste
Le ciel est triste, ah ouais c'est l'hiver
J'me tire à Marseille, ça m'fera du bien

J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille

Mais j'ai pas assez d'thunes pour le voyage
Il va p'tet falloir que je renonce, qu'j'envisage
La mer du Nord, même si ça caille sa race
Au pire, j'mettrai une combi ou même une carapace
Et j'ferai comme si de rien n'était
J'pourrai sourire tout en pleurant
De toute façon le mal s'rait fait
Ou…p'tet bien qu'j'devrais essayer quand même
J'vais prendre la route façon Bohème

J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'irai danser le MIA
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille

[2st Verse]
Seul sur la route
Un sac à dos
J'pars de Namur à pied
J'quitte la Belgique
Première étape
J'ai même pas mal aux pieds
J'débarque à Paris
J'connais quelques potes qui vivent dans l'coin
J'leur raconte c'que je fout ici
En résumé, le beat en moins
Ils m'prennent pour un dingue de m'faire l'ch'min
Solo sans colo ramolo bibi bobo radio bbgbgbgbgbb
J'avoue qu'à la fin j'n'écoutais plus
Mais j'voyais bien qu'leurs lèvres bougeaient encore
De tout façon, j'avance, têtu
J'arrêterai quand j'serai au port de

J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'irai danser le MIA
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille
J'me tire à Marseille

La ville c'est le port, où tout s'agite et crie
Où la voile gaîment revient se reployer
Le quai, seuil de la mer et seuil de la patrie
Première marche, sûre et large, du foyer
Venez là, sur ce quai : là, vous verrez Marseille
On respire l'odeur salubre du goudron
Les rudes portefaix, l'anneau d'or à l'oreille
Vont et viennent déjà, gourmandés du patron
Les perroquets bavards des boutiques prochaines
Imitent tous les cris qu'ils rendent plus stridents
Des voiles à sécher clapotent toutes pleines
D'ombre et d'humidité dans leurs grands plis pendants
Vers ce port, vers ce point de pays où nous sommes
Flamme au vent, émergeant sur la rondeur des eaux
De tous les horizons que connaissent les hommes
A toute heure converge un peuple de vaisseaux
Vous en verriez plusieurs, du haut de la colline
Qui dresse devant nous, dans l'azur du matin
Et qui montre aux bateaux que le mistral incline
Sa Notre-Dame d'or, espoir du port lointain
Le cône large et bas de la colline nue
Où s'enroule un sentier rocailleux, apparaît
A travers l'épaisseur des mâts perçant la nue
Et pareils aux ifs morts d'une triste forêt
Mais le soleil est gai, qui par-dessus flamboie
Il plante au bout des mâts des fers de lance d'or
Comptes, calculs sans fin de l'aurore aux étoiles
Le soir vient. La cité revoit dans le sommeil
De lourds vaisseaux penchés gagnant à pleines voiles
Son port plein de travail, de bruit et de soleil
Jean Aicard, Marseille


Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)