Jamais, jamais, je n'oublierai
Le beau Danube où, sous la lune,
Tu m'as juré de m'adorer,
Nos deux âmes n'en faisant qu'une.
Les sanglots longs des violons
Venaient mourir dans la nuit brune
Et l’archet vainqueur unissait nos cœurs
Dans cette extase du bonheur.
Un soir à Vienne, qu'il t'en souvienne,
Sur les bords du Danube bleu,
La valse tendre vint nous surprendre,
Et ce fut le premier aveu !
Sous son empire, troublant délire,
En nos cœurs s'éveilla l’amour.
Beau soir de Vienne, quoi qu'il advienne,
A toi je penserai toujours.
Tu murmurais : je t'aimerai
Tant que le flot qui vagabonde
Restera bleu comme tes yeux.
Que voulais-tu que je réponde ?
J'espérais tant ! Ton cœur pourtant
Bientôt fut plus changeant que l'onde.
Les flots sont toujours
Bleus comme aux beaux jours,
Mais moi, je n'ai plus ton amour.
Un soir à Vienne, qu'il t'en souvienne,
Sur les bords du Danube bleu,
La valse tendre vint nous surprendre,
Et ce fut le premier aveu !
Sous son empire, troublant délire,
En nos cœurs s'éveilla l’amour.
Beau soir de Vienne, quoi qu'il advienne,
A toi je penserai toujours.
Beau soir de Vienne,
Quoi qu'il advienne
A toi je penserai toujours.
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