Je colonise ton sein pas à pas, je domine le reste.
Tout ça m'appartient en deux-deux et en un seul geste.
Tu seras le mien, tu verras je serai ta secte.
Je t'érigerai, exactement tout comme je le souhaite (souhaite).
Je marquerai ton cou, de mes visqueux suçons,
pour pas que tu cours vers d'autres vices cochons.
Je tacherai ta moue et un à un tes cheveux longs,
de mon drapeau rouge et de mes imposants jurons.
Tu ne seras que fière quand alors tu joueras les mères,
lorsque je t'offrirai soudain tout un tas de joyeux gamins.
Tu n'auras qu'à faire à l'heure et surtout bien te taire.
Tu auras alors à terme une grande envolée de bons points.
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes.
Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume.
De peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace.
S'enflamme, un flegme, qui brule. Si belles.
Bien plus qu'au soleil.
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes.
Elles veulent y faire leur place et doivent y laisser quelques plumes.
De peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace.
S'enflamme, un flegme, qui brule. Si belles.
Bien plus qu'au soleil.
(Hum)
J'épuiserai ta flamme pour remplir mes mains,
du nerf de la guerre et comme un grand malin.
Moi je jouerai aux dames, moi je ferai conquête,
sans trop que je tarde, juste un poil malhonnête.
Tu seras sans fringues et bien à ma guise.
Je t'habillerai de rien, juste de poignes possessives.
Ils le verront bien qu’la terre est déjà prise.
Ils verront mon flingue, oui mieux que ma main mise.
Je me chargerai aussi, que tu n'aies plus de choix,
T'étalerai ainsi tout un tas de lois,
Que tu repasseras sans te commander,
car il n'y a que toi qui sais bien les plier.
Puis je te caresserai, comme pour t'apaiser,
T'imposerai des chutes, pour pas t’révolter.
Te bloquerai la nuque, sans que tu révulses.
Et je serai doux, pute. Je serai fou.
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes.
Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume.
De peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace.
S'enflamme, un flegme, qui brule. Si belles.
Bien plus qu'au soleil.
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes.
Elles veulent y faire leur place et doivent y laisser quelques plumes.
De peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace.
S'enflamme, un flegme, qui brule. Si belles.
Bien plus qu'au soleil.
Quoi, n'as-tu plus besoin de mon torse ?
Quoi, n'as-tu plus besoin de moi ?
Lorsque dans la rue tu seras seule sans escorte,
Dis-moi comment vas-tu faire sans écorce ?
Quoi, n'as-tu plus besoin de conseils ?
Quoi, n'as-tu plus besoin de mes règles ?
Entends, mais fort, je t’aime et te surveille,
Tu verras comme dehors c’est sans soleil.
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes.
Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume.
De peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace.
S'enflamme, un flegme, qui brule. Si belles.
Bien plus qu'au soleil.
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes.
Elles veulent y faire leur place et doivent y laisser quelques plumes.
De peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace.
S'enflamme, un flegme, qui brule. Si belles.
Bien plus qu'au soleil.
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