41 morceaux, 2 heures et 31 minutes, 14 featurings, 3 covers, plus de 25 beatmakers. On pourrait continuer encore longtemps avec des chiffres aussi impressionnants que ridicule. On ne comprend plus rien, la ligne directrice du projet ne semble être que les femmes et la relation que Dadju a avec le sexe féminin. Dadju est présente comme le prince du romantisme, on pourrait plutôt le présenter comme le roi des forceurs.
La musique n’a pas qu’une couleur et changer de thème pourrait être une solution. Même sur les noms de track, l’artiste prend des gros sabots. On pense au titre Le Mâle honnête ou encore Va dire à ton ex. Concernant les lyriques, c’est au même niveau notamment dans le morceau Up and Down.
La vie c'est comme un twerk, ça up and down, down
J'ai pas fini d'prendre mes médailles-dailles
Déter' comme si j'avais rien à graille, graille
J'donne tout aux petits avant de die, die
Dadju - Up and Down
Pour parler positivement du projet, il faut regarder du côté des influences. L’Afrique est bien présente sur la réédition, notamment grâce aux mélodies et des rythmes africains. On retrouve ça dans le morceau Jaloux (oui encore lui) en remix avec Fally Ipupa. Le morceau Tout ou rien du tout en feat avec Ocevne est réussi et l’échange musical marche bien. Le projet est dans sa globalité inécoutable à cause de sa longueur. La voix de Dadju devient rapidement insupportable. Si Dadju veut sortir 3 projets par an qu’il fasse comme Jul et non des centaines de rééditions qui gâchent une belle œuvre.