Je suis un bateau ivre
Entre tes bras je vogue
Et du haut des abimes
Le fracas, je dérive
Sur tes lèvres je dessine
Des formes longilignes
Tu déshabilles mon corps
Aride sur le fil
Mon ingénue, ma muse
Devant toi nu, j'accuse
Mon ingénue, ma muse
Dans la lumière diffuse
Possible que l'on vive
Encore mille ans, je signe
De mes doigts dans l'argile
Ta peau blanche comme les cygnes
Est-ce mon nom là sur ta bouche
Que tu prononces distinctement ?
Ou bien le son de l'orage
Qui me douche brusquement
Mon ingénue, ma muse
Devant toi nu, j'accuse
Mon ingénue, ma muse
À toi rien je ne refuse
Des nuits à voir le jour
Se lever dans tes yeux
Danser dans les tambours brûlants
Plus hauts que les cieux
Envie de toi toujours
Me perdre dans tes cheveux
Et caresser l'espoir un jour
De pouvoir mourir vieux
Mon ingénue, ma muse
À la vie, à la mort, à la mort, à la vie
Devant toi nu, j'accuse
À la vie, à la mort, à la mort, à la vie
À toi rien je ne refuse
Animal imaginaire
Je glisse sur tes omoplates
Lisses comme les eaux d'hiver
Écarlate, je m'immisce
En entonnoir, endolori
Par les vapeurs d'une nuit sans fin
Et te revoir à l'infini
Devant mes yeux au lendemain
Mon ingénue, ma muse
Mon ingénue, ma muse
Devant toi nu, j'accuse
Mon ingénue, ma muse
À toi rien je ne refuse
Mon ingénue, ma muse
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