"Il pleut, bergère, et pour de bon
Tu ne peux rester dans la plaine"
Disait à la jeune Suzon
Un jour le gros moine Bridaine
"Tu mérites qu'on prenne soin
De ta délicate personne
Mon ermitage n'est pas loin
Viens t'y réfugier, ma mignonne
Sur ta tête, cette fanchon
Te garantit mal de la pluie
Accepte donc, je t'en supplie
La moitié de mon capuchon" (x2)
La fillette, c'était écrit
Accepta l'offre du saint homme
Sous son froc de bure il la prit
Et la protégea Dieu sait comme
Car on dit qu'un écho jaloux
A répété dans la clairière
"Hé, mon père, que faites-vous ?
Hé là ! Que faites-vous, mon père ?"
Mais le gros moine folichon
Répondit "Pourquoi cette plainte ?
Va, tu peux chasser toute crainte
Puisque j'ai mis le capuchon" (x2)
Je ne sais ce qui s'est passé
Mais j'ai vu pleurer la pauvrette
Le capuchon était percé
Et la pluie a mouillé Suzette
Elle a dû prendre froid, je crois,
Car d'une fluxion légère
Mais qui peut durer plusieurs mois
Elle est atteinte, la bergère
Dans la même situation
Si vous vous trouvez, ô fillettes
Gardez-vous d'être si simplettes
Vérifiez bien le capuchon ! (x2)
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)
