paroles Coffees & Cigarettes Epilogue

Coffees & Cigarettes - Epilogue Lyrics

J'ai la tête dans les nuages je vois ton corps en ombres chinoises qui voltige dans les airs
Et comme suspendu à un fil le vide m'appelle, ton sourire s'éteint et ta voix se distord
Et j'ai le mal de toi qui me gagne et mon cœur a le mal de mer et mon âme a le mal de l'air
Et au fond du tunnel j'aperçois comme une lumière puis tout est silence comme un cri dans l'espace
Oui ce soir oui aujourd'hui je sais qu'on est plus beaux que tous les autres
Oui ce soir je sais combien oui ce soir je sais comment et pourquoi
Et tu peux pleurer moi je ne regrette pas
Des larmes passent dans le sillage du vent des âmes passent dans le gouffre du temps
Un ange passe et le silence s'étend
L'amour la mort me tendent la main comme on tend un cadeau
Comme on offre un bouquet comme une violente gifle
Et mes lèvres tremblent de sanglots un sourire sur le visage
Tu rougis de peur et ton silence en dit long
Je me perds dans l'agonie loin de toi à l'abandon
Je me perds dans l'agonie loin de toi à l'abandon
Je me perds dans l'agonie loin de toi à l'abandon
Je me perds dans l'agonie loin de toi à l'abandon
Alors redonne moi un peu de temps réveille moi une dernière fois
Qu'on m'offre une minute de plus de plus avec toi
Et promis je profiterais de ce temps le plus possible
En te disant ce que j'ai sur le cœur pour partir paisible
Je suppose que je n'aurais pas le temps de te dire tout ce que je pense
Mais au final je penserais tout ce que je dis là est l'importance
J'ai compris combien le temps ce n'est pas de l'argent
Mais combien le temps c'est de l'amour si tu t'en sers à bon escient
J'ai compris combien les gens et les choses ont un prix
Pas pour ce qu'ils nous coûtent mais pour ce qu'ils signifient
Si tu me réveilles je dormirais peu ou pas ça changera pas
Mais pas besoin de dormir on a toujours plein de rêves quand on vit avec toi
Je t'aime tellement tu le sais hein qu'au final je ne mourrai pas
Je serai ton souvenir fantôme hein tu t'en souviendras
J'ai appris tant de choses de toi
J'aurais aimé tant de choses de toi j'aurais voulu tant de choses de toi
Je serai jamais cet aventurier ce héros dont je rêvais
Mais au fond je m'en fous car dans tes yeux je l'étais
Quand tes yeux m'admiraient brillaient et me contemplaient
Quand ton sourire éclatait que tes mains caressaient que ton rire s'envolait
Je garderai pour toujours l'image dans ma tête
L'image de la première fois où je t'ai vue dans ce cirque, mazette !
Ton image figée dans les airs telle une plume à faire tes pirouettes
Dans mon cœur tel un mini cupidon tu avais planté ta fléchette
Je vois planer des images des cris de joies des rires d'enfants
J'emporte ça en souvenir comme dernier soupir comme requiem comme dernier chant


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