La nuit à ses défauts
Ne rien voir de sa peau
Mais s’il le faut
Je glanerai Des feux follets.
La nuit j’échafaude
Des rêves de chevaux chauves
Et j’élabore
Des allées bordées
D’aurores dorées.
À l’orée du jour
Je verrai ses contours
Aura-t-elle peur
De mes longs discours? (De mes ailes de vautour)
À l’orée du jour
Je toucherai ses formes
Au fond de la cour
À l’ombre d’un orme.
La nuit à ses défauts
Ne rien voir de sa peau
Mais s’il le faut
Je peindrai le plafond
De tous les néons.
La nuit nous facilite
L’oublie des faciès
Si beaux soient-ils
Sur les feux ambrés
De ta peau dorée
À l’orée du jour
Je verrai ses contours
Aura-t-elle peur
De mes longs discours ? (De mes ailes de vautour)
À l’orée du jour
Je toucherai ses formes
Au fond de la cour
À l’ombre d’un orme.
À l’orée du jour
Je verrai tes contours
Aura-tu peur De mes longs discours ? (De mes ailes de vautour)
À l’orée du jour
Je toucherai tes formes
Au fond de la cour
À l’ombre d’un orme.
La nuit à ses défauts
Ne rien voir de ta peau
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