Les amis de nul part et de toujours
Ceux qu'on croise sur les chemins et aux détours
Ceux de qui vous tiennent la main
Lorsque tout est noir, lorsque vient chagrin
Ceux-là rappelle moi de toujours les chérir
Avec la tendresse d'un regard ou d'un rire
Mes amis si je pars c'est que je n'suis plus lucide
Quand la fièvre emporte les plus beaux souvenirs
Si jeune et pourtant le visage meurtri par les rides
Quand on a profité du meilleur et que le pire est à venir
Promet moi de toujours te souvenir
Ces mots, ces mots que tu murmurais
Rappelle moi
Rappelle moi
Rappelle moi
J'me souviens de petits fabuleux
Des rêves plein la tête
L'envie d'être heureux
Quand le cœur est à la fête
Souvent la raison comme seul jardin
Peut être j'y ai cru
Mais la nuit parfois on s'égare
On en aura transformé des étoiles en orage
Sur les mêmes quais de gares
On croisait un frangin on le checkait là-bas
On était Che Guevara
On parlait avec le poing et la rage
Un flash, un paquet de Camel on était naufragé
De toujours
Payer les pots cassés
15 ans plus tard c'est la cabeza qui est fracassée
Rappelle moi
Rappelle moi
De toujours
Rappelle moi
Rappelle moi, rappelle moi, rappelle moi
Rappelle moi de toujours me souvenir
De ces instants si fragiles
Des couleurs qu'on abime
Jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus
Noir, noir, noir
Il n'y aura plus un bruit
Mon ami si noire est cette nuit
Récite moi tes plus belles poésies
Pourquoi dois-tu partir on est si bien ici
Rappelle toi de moi
Rappelle toi de moi
Rappelle moi
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