Dérive, dérive,
un coeur à la dérive
Y a la bonne étoile que l’on éteint Et les mauvais sorts que l’on chérit,
Dérive, dérive,
un coeur à la dérive
et personne pour croire à son chagrin
Quand tout le monde décolle, il atterrit
T'avais une enfance privilégiée
Et t'en as profité, d'ailleurs
T'aurais eu tort de t'en priver
Y'a pas d'raison de fuir le sable brûlant du mois d’Août
Quand l’soleil est à son zénith, et qu'sur la côte
T’attendent une villa et un yacht
Protégé, dans une bulle, choyé
Dernier rempart d’une famille broyée
Dernier souffle d’un couple noyé
Perle rare d’un amour moyen
La seule chose qui s’achetait pas, malgré tous leurs efforts
Alors on t’a gâté, une façon d’compenser les tords
Histoire somme toutes assez sommaire,
Ca se résume à des sermonts
À trop d’cadeaux empoisonnés
À des nounous, à des absences
Quand d’autres se serraient la ceinture
Toi t’as toujours été repu, mieux
T’as même claqué des thunes par appétit pour
Quelques lèvres pulpeuses
À t'consumer, des nuits durant,
Dans des bouteilles, dans des substances,
Pour vivre toujours plus intense, toujours plus grand
À 25 ans, seul dans 200m2
La Mercedes dans l’parking
Méprisant, blasé, névrosé,
Par cette haine qui t’habite
Toujours en voyage, sous couvert d’ouverture d’esprit
Mais on sait qu’c’est pour passer le temps
Ou pour chercher ailleurs des signes que t’existes
Alors ton bif tu l’exhibes
Comme si ça t’payait d’l’estime
Celle de cette fille qui t’méprise
Celle de ton père qui t’oublie
Dérive, dérive,
un coeur à la dérive
Y a la bonne étoile que l’on éteint Et les mauvais sorts que l’on chérit,
Dérive, dérive,
un coeur à la dérive
et personne pour croire à son chagrin
Quand tout le monde décolle, il atterrit
L’argent fait peut être le bonheur d’ceux qu’ont pas nagé dans les billets
Mais l’argent souvent fait sombrer ceux qui en font leur identité
Pour toi tout s’achetait, mais trouver son chemin
C’est pas forcément suivre aveuglément celui qui est tout tracé
Puis comme autour de toi y a pire,
t’as pas vraiment le droit d’être triste
s’tu veux pas qu’la société t’tire dessus
parce que tu restes qu'un fils de... Riche
Chacun sa place
Chacun son cliché
T’es qu'un branleur et un ingrat depuis qu’tes vieux l’ont décidé
Le manque mène à la famine
Quand l’abondance mène à l’ennui
Le reste est qu'histoire de famille
De santé, d’amour, et d’amis
On choisit pas les trottoirs de manille
D’Alger ou d’Paris
On marche dessus, un pied devant l’autre
En s’demandant ce qui nous arrive
Dérive, dérive,
un coeur à la dérive
Y a la bonne étoile que l’on éteint Et les mauvais sorts que l’on chérit,
Dérive, dérive,
un coeur à la dérive
et personne pour croire à son chagrin
Quand tout le monde décolle, il atterrit
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