Malades, qui n’faites que gémir,
Si vous voulez crever tout de suite,
A notre hôpital faut venir
Rendre visite.
Si vous en avez l’moyen,
Au lieu d’prendre une civière,
Faites-vous conduire en sapin
A Lariboisière. (bis)
Faudra pas vous plaindre trop fort,
Si l’médecin vous engueule,
Si l’interne tout d’abord
S’fout d’vot’ gueule.
Après avoir, au bureau,
Poirauté une heure entière,
Vous aurez vot’ numéro,
A Lariboisière. (bis)
Vous verrez que tous les maux
Sont soignés dans cet hospice :
Les maladies d’foie et de peau,
La chaude-pisse.
Si vous n’êtes pas convaincu,
D’mandez à une infirmière
Combien elle voit peloter d’culs,
A Lariboisière. (bis)
En attendant vot’cordial,
Faudra pas vous faire trop d’mousse :
Les potards de l’hôpital
S’la coulent douce.
Si vous y venez pour y souffrir,
C’est pas du tout leur affaire,
Car ils viennent se divertir,
A Lariboisière. (bis)
Quand pour nettoyer son con,
Une putain veut qu’on l’endorme,
On lui fait renifler l’flacon
D’chloroforme.
Elle tourne de l’oeil en gueulant,
On lui fait dire une prière,
Et ça fait un lit d’vacant,
A Lariboisière. (bis)
Qu’on soit phtisique, estropié,
C’est toujours devant qu’on rentre
En s’plaignant bien fort d’un pied
Ou du ventre.
Quand on dévisse son billard,
On fout le camp par le derrière,
Toujours sur un corbillard,
A Lariboisière. (bis)
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