Une poignée d'hommes que j'ai croisé
Portant l'odeur des aristos
En ces lieux sombres, se sont égarés
Ils semblent tous avoir eu, un gros coup de chaud
Raides et pâles, un dernier râle
Le cigare à l'air, tel des statues de marbre
Le pantalon aux chevilles
Sûrement pas là pour jouer aux billes
Un coup vite fait se sont-ils dit
Pas l'temps de finir qu'ils ont péri
Raident et pâlent, un dernier râle
Le cigare à l'air, tel des statues de marbre
Sur leur visage à jamais
Resteront gravés leur derniers souffles
Une grimace d'un imminent, fort plaisir intense
Et pourtant dans leurs yeux, ils sont noyés dans l'effroi
Un méfait des plus saisissant de celle qui sévit
Telle une gorgonne
Tout comme moi, possédée
Leur suce la vie à ces pauvres hommes
Pétrifiés de l'avoir rencontrée
Qui s'attendaient juste à croquer la pomme
Raides et pâles, un dernier râle
Le cigare à l'air, tel des statues de marbre
Sur leur visage à jamais
Resteront gravés leur derniers souffles
Une grimace d'un imminent, fort plaisir intense
Une certaine classe que je ne peux nier
Moi qui suis des plus salissant
Puisse t-elle un jour me faire goûter à sa ténébreuse
Pompe funèbre
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