On l'appelait la p'tite Lily
Elle n'avait qu'un tailleur beige
Un teint blanc comme de la neige
Et des souliers vernis
Caractère mélancolique
Son sourire était étriqué
Car étant un peu arthritique
Elle souffrait de cors aux pieds
Ses yeux étaient si tellement purs
Qu'on y voyait la Côté d'Azur
Et ses cheveux brillaient si noirs
Qu'on aurait dit d' la nuit liquide
Elle se les lustrait au Lion Noir
C'était une gosse candide
Mais un jour à minuit et demi
Elle aima trop, quelle imprudence !
Un beau gars plein de suffisance
Un chauffeur de taxi
Il se marièrent, elle fut heureuse
Hélas, tu devais te douter
Pauvre petite fleur rieuse
Que l'amour passe comme le café
Ses yeux étaient si tellement purs
Qu'on y voyait la Côte d'Ivoire
Euh... la la la Côte d'Azur !
Elle mit au monde le lendemain
Une paire de jumelles splendides
Ça leur servait à voir de loin
C'était une gosse candide
Un jour qu'elle s'en venait d'acheter
Un cœur de veau, une cervelle
Elle vit en rentrant chez elle
Que lui l'avait quittée
Alors sa déception fut telle
Que, posant son cœur sur un plat
Elle fit sauter sa cervelle
Qui dans la rue rebondissa
Qué tristesse, hein !
Ah, vraiment !
C'était une gosse candide
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)