Je n’avais pas un sous pour manger
Juste ma fenêtre où je humais
Les odeurs de café
De rosbif rouge, de poisson frais
Je n’avais pas un sous sur moi
Depuis trois jours mon ventre criait
Humer les odeurs ne nourrit pas
San Francisco me torturait
Je fumais des mégots jaunis
En attendant que le temps passe
Dans cette chambre d’hôtel à crédit
Mon ventre prenait bien trop de place
Ajoutez le brouillard,
Ce brouillard âpre qui affame
Et les pulsations du néon
Ajoutez le brouillard,
Ce brouillard âpre qui affame
Et les talons hauts des femmes sur le trottoir
Les murs d’en face se détachaient
Sur une fin d’après-midi
Le ciel au dessus menaçait
Devenait de plus en plus gris
Quelques gouttes rejoignaient le sol
Les taxis passaient rapidement
C’est l’heure où la déprime s’affole
Grignote l’espoir en un rien de temps
Je regardais San Francisco
Vivre au dessus de mes moyens
Comme un décor de cinéma,
Hollywood n’était pas si loin
Ajoutez le brouillard,
Ce brouillard âpre qui affame
Et les pulsations du néon
Ajoutez le brouillard,
Ce brouillard âpre qui affame
Et les talons hauts des femmes sur le trottoir
Toutes les nuits j’allais rôder
Dans les ruelles alentour
Dans le seul but de ramasser
Quelques mégots sur mon parcours
Les passants ressemblaient souvent
A des figurants fatigués
Blondes de motels aux yeux bouffis
Starlettes flétries désenchantées
J’étais loin de mes rêves d’avant
San Francisco me vomissait
Je n’avais qu’un rêve maintenant
Quitter cette ville à jamais
Ajoutez le brouillard,
Ce brouillard âpre qui affame
Et les pulsations du néon
Ajoutez le brouillard,
Ce brouillard âpre qui affame
Et les talons hauts des femmes sur le trottoir
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