A toi qui dans cent ans, vivras sous le poids de nos fautes
Qu'on a tous ignorées car le futur c'est les autres
Oui j'ai connu la neige, la flore, les animaux
J'ai construit des cabanes, traînés dehors quand il faisait beau
Des décisions rapides, prises par une poignée d'intellos
Qui par un trauma d'enfance scolaire, détruisent la vie des autres
Les autres c'est nous, les autres c'est toi, c'est ceux qu'ils n'entendent pas
Ceux à qui on donne des nouvelles, pour prendre ce qu'ils n'ont pas
La tendance est devenue maître, des pensées et des gestes
On croit même pouvoir sauver la Terre, les yeux rivés sur nos tél'
J'aimerais les voir affronter tous ces enfants en détresse
Qui pour un papier, une dispute ont perdu ce qu'ils aiment
Tous ces cris étouffés et ces pleurs camouflées
Sont les sombres échos de la réalité
Les rues sont devenues froides, les foyers ombragés
Faute de nuages rasants les corps inanimés
Les massacres justifiés tant qu'ils amènent la paix
Ce qu'on ne savait pas, c'est que chacun avait la sienne
Si tout n'est que sécheresse, c'est parce qu'ils ont épuisé la peine
Aux larmes citoyens, pour ceux qui ne brandissent pas le glaive
Je t'écris d'un pays qui doit être dans tes livres
Comme une légende urbaine, un animal de cirque
J'imagine qu'ils romancent, qu'ils ont dû faire des films
Pour expier ou pointer l'horreur qu'ils ont fait vivre
Je suis le sang-sous, qui souffre pour qu'ils bouffent
Mais pour la moindre pomme, le roi les croquait tellement fort
Qu'on a fermé nos portes, à gauche la voisine, c'est pareil
À droite le voisin prie le ciel, fait d'avions balayant l'espoir
Que le très-haut entende ses prières, la tendance est devenue maître
Des pensées et des gestes,
On croit même pouvoir sauver la Terre, les yeux rivés sur nos tél'
On croit même pouvoir sauver la Terre, les yeux rivés sur nos tél'
J'aimerais les voir affronter tous ces enfants en détresse
Qui pour un papier, une dispute ont perdu ce qu'ils aiment
On a eu tellement mal, mais le monde c'est ça
Y a pas de héros, de justice ou de miracles
On a fait tellement de mal, parce qu'on est comme ça
Le nombril si gros, qu'il assombrit nos regards
Je sais qu't'as tellement mal
Et tu te demandes pourquoi on a eu tellement mal
Mais le monde c'est ça
Y a pas de héros, de justice ou de miracles
On a fait tellement de mal, parce qu'on est comme ça
Le nombril si gros, qu'il assombrit nos regards
Je sais qu't'as tellement mal
Et tu te demandes pourquoi on a eu tellement mal
Mais le monde c'est ça
Y a pas de héros, de justice ou de miracles
On a fait tellement de mal, parce qu'on est comme ça
Le nombril si gros, qu'il assombrit nos regards
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