Diana, prise dans ses rêves, s’endort et se relève
Toute fleur d’or et diamant, ramassée pêle-mêle
Un sourire assoupi sur l’oreiller à peine
Si je souffle, elle s’envole, l’infini à tire-d’aile
On n’ose plus bouger quand le sol s’est retiré
Trop de puits, de crevasses, à crever sous les pas
Trop de baisers de soie sur des lèvres coupées
Qui murmurent les mots qu’on ne dit pas, jamais
Je t’aime dans le désordre au revers de la horde
Le vent à l’unisson, l’amour, combien de divisions
Elle dort recroquevillée dans un lit de fakir
Les poings serrés comme si s’y gardaient des saphirs
Diana, mon trésor, à portée de bras
Regarde comme ils te soulèvent bien au-delà
Je suis le voyeur, le vaurien qui va pied nus
Sous ses draps de paupières bleues incognito
Princesse de sel sous la pluie bientôt ne sera plus
Qu’une traînée de poudre indigo
Je t’aime dans le désordre au revers de la horde qu'on fuit
A l’horizon, l’amour, combien de divisions
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