Quand le destin se déguise
En canif
Y a rien qui se cicatrise
C’est à vif
Quelques clodos dans la mouise
Font la manche
Sur le parvis de l’église
C’est dimanche
Des princesses des marquises
Des bigotes
Refont le monde médisent
Et papotent
Elle y croit plus Marylise
Aux promesses
Des curés qui catéchisent
À la messe
Sur le parvis de l’église
Grelottant
Assise sur sa valise
Elle attend
Quand le destin se déguise
En canif
Y a rien qui se cicatrise
C’est à vif
C’est un flou une méprise
De photo
De la buée sur le pare-brise
De l’auto
C’est une aquarelle grise
Un brouillard
Deux larmes dans la Tamise
Ce regard
Sur le parvis de l’église
À seize ans
Elle avait laissé Louise
Son enfant
Et depuis le temps s’enlise
Dans la mort
Sa vie est dans sa valise
De remords
La fille qui s’éternise
Sur le seuil
Cette autre qui agonise
Dans son deuil
Celle-là qui tyrannise
Les garçons
C’est peut-être sa Louise
Oui ou non
Quand le destin se déguise
En canif
Y a rien qui se cicatrise
C’est à vif
Pour ses dix-huit ans Louise
Sur sa peau
A gravé sous sa chemise
Au couteau
Un cœur comme une cerise
Rouge sang
Deux mots comme une devise
Reviens maman
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