Lové dans le cocon de mon emmerditude, rêvant de Shalimar, de l’Euphrate et du Tibre,
Je m’habille de ciel, hume sa solitude, en haut les hirondelles font semblant d’être libres
Je me ressers un verre, il me brûle la gorge, questionne ce fameux revenu universel
Lequel des deux nuit plus, du goudron ou de l’orge ?
Au dessus de moi toujours ces foutues hirondelles…
Oui, je me continue dans la transe inconsciente des bipèdes priapes qui me servent de frères
J’écoute les conseils et les revues savantes : âmes quantiques et autres fantômes moléculaires
Serai-je de guimauve ou bien cœur minéral ? Avec au creux du coude un pauvre descendant
Qui entre malgré lui dans le règne animal, on entre tous ici malgré nous, en pleurant
Serai-je de guimauve ou bien cœur minéral ? Avec au creux du coude un héritier vibrant
À qui j’enseignerai la course des étoiles, et le bruit de la foudre et la course du temps…
Mais au cœur des brillantes cité inhumaines ou au coin du grand âtre, à son feu stupéfiant
J’embrasserai tes yeux, et tes doigts et ta peine, et j’en ferai des nœuds, de la soie et du vent…
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