Dans tout ça, qu'est-ce qui m'intéresse ? Moi, j'parle au micro, j'fais des textes
La nuit, j'ferme les yeux, j'fais des rêves, y a les nœuds, j'les défais, parfois, j'm'adore autant qu'j'me déteste
Parfois, j'veux plus du tout accélérer, j'rêverai qu'on vienne me chercher, qu'on m'dise : "Tu peux souffler, c'est léger"
Passe du temps avec les gens qui t'connaissent avant qu'le temps les emmène s'promener d'l'autre côté du ciel
Du côté d'mes rêves, j'sais plus où j'en suis, y a des gens, j'les admire et ils m'dégoûtent ensuite
C'est moi qui rappe tout seul dans les rues d'ma ville, qui essaye d'comprendre pourquoi ils m'ont mis ici
J'décroche des sourires et des cris, j'recherche des souvenirs, pas d'l'estime
J'fais des chansons, c'est pas d'la magie, c'est juste un moyen pour qu'j'existe
Lui, il est plus là, elle, elle est partie, faites-nous souffrir pour qu'on s'sente vivre
Des regards qui parlent plus que des cris, maladie des émotions sans sous-titres
La plupart de leurs contenus sont sous filtre, l'impression qu'mes sensations sont sous vide
J'tombe amoureux d'une larme ou d'un sourire, la plupart de mes chansons sont sans titre
J'veux surtout pas devenir une icône, j'suis qu'les rêves de ma mère dans un corps d'homme
Alors j'éclaire ma vue à la f'nêtre, avant d'tremper mes yeux dans du formol
Toi, tu voudrais qu'j'ignore et que j'rigole mais y a qu'la vérité qui fait qu'j'frissonne
La conscience au plafond avant d'mi-dor ; ou bien j'allume mon âme, ou bien j'm'isole
Ah bah ouais, il nous manque des couleurs dans la rétine (Ah ouais)
Pourtant, on a du diamant dans la réplique (Ah ouais)
Y avait d'jà des trous d'air dans la tétine (Ah ouais)
Il nous manque pas grand chose pour qu'on respire
Enfance dans Clio 2 sans désembuage, j'ai découvert l'daron sur Google Images
On profite du paysage, d'l'odeur du voyage vu qu'les freins peuvent lâcher au prochain virage
Sans plomb 95 dans une bouteille d'eau pour éviter d'dormir sur l'aire d'autoroute
Maman abandonne tous ses rêves pour élever tous ses gosses donc j'vais mettre toutes mes forces dans la course
La vérité, c'est qu'j'sais pas c'que j'fous là, on a compris comment mais pas pourquoi
J'aime quand elle m'parle et qu'ça fait du brouillard, j'ai plus jamais envie d'garder pour moi
Paraît qu'ici fait trop froid, tout noir, grandi d'travers dans un couloir
J'me pose des questions dans mes rêves, j'trouve les réponses dans mes cauchemars
Payé au mérite, j'viens d'là où ça s'tue au pastis à onze heures et d'mi
Les murs ont des oreilles, les enfants aussi, les darons réécrivent les histoires sans fin
Un Camel, un bingo, une anecdote, on la comprend pas trop mais on vit l'époque
T'as plus vraiment grand chose mais tu vides tes poches, en se battant les couilles si le p'tit t'escroque
Réalité, rap, musique, juste pour s'prouver qu'on existe
J'continue d'brailler ma sale vie, ça m'donne l'impression que j'résiste
Ça m'donne l'impression que j'respire, encore un peu d'espoir dans nos rétines
Encore un peu d'lumière dans nos récits, mélodie des émotions sans sous-titre
Réalité, rap, musique, juste pour s'prouver qu'on existe
J'continue d'brailler ma sale vie, ça m'donne l'impression que j'résiste
Ça m'donne l'impression que j'respire, encore un peu d'espoir dans nos rétines
Encore un peu d'lumière dans nos récits, mélodie des émotions sans sous-titre
Ah bah ouais, il nous manque des couleurs dans la rétine (Ah ouais)
Pourtant, on a du diamant dans la réplique (Ah ouais)
Y avait d'jà des trous d'air dans la tétine (Ah ouais)
Il nous manque pas grand chose pour qu'on respire
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