Prisonnier de l’enfance,
on s’étonne, on revient,
on s’écrit, on s’avance,
on recherche un destin.
C’est la terre qui nous dicte
un semblant de conduite.
C’est l’automne qui nous ment,
qui fait venir l’ennui
à l’approche de la nuit,
à la croisée des rires.
Dans nos sombres efforts,
les embruns qu’on respire,
il y a ces choses tendres
et ces envies d’oubli,
il y a ces pas qu’on étend
sur une route indécise.
Belle,
comme la vie est belle !
Comme ce monde est sourd
aux moindres de mes peines !
Frêles,
comme nos corps sont frêles !
Comme l’histoire sème
au vent nos espérances !
Oh, je crois que je t’aime,
mais la musique est lente
et je crois que la France
ignore ma démence.
La seule chose qui me plaît,
ce sont ces larmes qui me hantent
et ces cahiers fermés
où j’écris l’inconstance.
Belle,
comme la vie est belle !
Comme ce monde est sourd
aux moindres de mes peines !
Frêles,
comme nos corps sont frêles !
Comme l’histoire sème
au vent nos espérances !
Belle,
comme la vie est belle !
Comme ce monde est sourd
aux moindres de mes peines !
Frêles,
comme nos corps sont frêles !
Comme l’histoire sème
au vent nos espérances !
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