Les grands s'affirment pour péter les paliers
Et, moi, j'étends ma rime pour rêver d'être parfait
Alors, à ton avis ? Ai-je tant d'amis ?
Les temps varient, j'suis pas Moïse
Même dans la mouise, ma mère s'écartera pas en deux pour payer les loyers
Nan, nan nan, c'est pas facile d'oublier ses cahiers
Se dire que t'es l'citron acide qui ferait l'lait cailler
La poisse m'attrape, et l'Divin la tolère
Mais pourquoi ? Lâche-moi la grappe ou tu récoltes les raisins d'la colère
J'ai pas d'atout, j'fais pas d'vue, à penser qu'j'suis naze
Mais, en vrai, j'suis pas l'babtou du rap français qu't'aurais cru voir
L'entraide, j'en fais usage, sans elle, j'en perds du grade
Moi, j'suis cloué au sol avec la tête dans les nuages
Aujourd'hui, ma meuf c'est tout pour moi
Comme une piqu' d'héroïne
Ouais, ma p'tite Véronique, on en verra l'bout du couloir
Tu crois qu'ça m'fait pas mal quand j'vois des noirs s'per-ta entre eux ?
Le rap c'est qu'un tournoi, faut voir les points qu'on gagne dans c'jeu
Pas d'sentence et ça marche, c'est évident
Et si j'vais baiser des filles blanches c'est pour m'venger des 400 ans d'esclavage
En attendant, l'espoir n'a pas d'oreille
Cheum d'éviter les regards quand le Démon t'a porté l'œil
C'est Biface, n'est-ce pas ?
Détestables les dégâts que le rap m'apporte
Ma grisaille c'est l'Sheitan qui toque à ma porte
Et vis l'envie sans dire que, tard, les déboires s'approchent
Ma grisaille fait, qu'le soir, les schlaggs boivent l'alcool
Fou devant l'immensité, phare des étoiles, j'adore
Ma grisaille me fait mal quand les femmes s'affolent
Ma grisaille : un pote
Ma grisaille, à force, c'est juste la jovialité rare de ma face d'accord
J'ai fait des maths et tout est calculé comme la rotte-ca du photomaton
J'ai tort comme un tolard qui dirait qu'c'est la faute au maton
La vie c'est comme le foot [en mettant feintes et mi-temps ?]
Dur d'entendre que Fatoumata est en intermittence
Oui, les chats sont gris mais la plupart des fauves sont noirs
J'ai calculé la sonnerie des cours histoire d'sortir en balle
Bref, j'encaisse les cris, tu connais la rone-da, mon gros
Et, si ton ciel est gris, n'oublie jamais qu'les chattes sont roses
Pour égayer ta vie
Cherche pas à réveiller ta ville
Chez moi, les p'tits d'en bas cherchent qu'à effrayer Marine
J'ai essayé, j'arrive à rien, j'me dis qu'c'est des futilités
Niveau subtilité, ils pensent qu'à dégainer d'la weed
Wesh les mecs, c'est quand qu'je perce ?
J'vais pas sucer, nique les amuses bouche
J'suis au plat d'résistance et, à chaque flow, les anus bougent
Mais ça suffit pas l'rap de mes gars et affronter les cons
Bah ouais, maman est femme de ménage, donc, non, j'vais pas jeter l'éponge
Détestables les dégâts que le rap m'apporte
Ma grisaille c'est l'Sheitan qui toque à ma porte
Et vis l'envie sans dire que, tard, les déboires s'approchent
Ma grisaille fait, qu'le soir, les schlaggs boivent l'alcool
Fou devant l'immensité, phare des étoiles, j'adore
Ma grisaille me fait mal quand les femmes s'affolent
Ma grisaille : un pote
Ma grisaille, à force, c'est juste la jovialité rare de ma face d'accord
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