Silence lunaire la nuit tombe Et les ombres se déploient Quand le nuage de songe Soudain s’approche de moi
Doucement le sommeil m’inonde Et le soleil s’en va
Quand le nuage de songe
Qui s’est emparé de moi
Ma bouche se dessèche j’ai les yeux qui transpirent Je sens mon corps qui chavire
Je lutte contre la frénésie et le délire
J’ai plus envie d’obéir
A l’intérieur tout est sombre Dans le brouillard j’aperçois Des créatures d’un autre monde Qui abondent, qui aboient
Une étrange fourmi blonde Sévère s’avance vers moi A son sourire de Joconde Je succombe, jeu sournois
Ma bouche se dessèche j’ai les yeux qui transpirent Je sens mon corps qui chavire
Je lutte contre la frénésie et le délire
J’ai plus envie d’obéir
L’ivresse me prend je sens l’hormone plaisir J’ai pas envie de réfléchir
Comme une fête où règne le son et la satire Pourquoi je m'empêcherais de jouir
L’oxygène se dévergonde
Les rondes immondes se tutoient Les gènes se gênent, se confondent Les rondes se fondent et se noient
Dans le nuage de songe Des éclaires volent en éclat Alors que le tonnerre gronde Réveil je reviens à moi
Ma bouche se dessèche j’ai les yeux qui transpirent Je sens mon corps qui chavire
Je lutte contre la frénésie et le délire
J’ai plus envie d’obéir
Ma bouche se dessèche j’ai les yeux qui transpirent Je sens mon corps qui chavire
Je lutte contre la frénésie et le délire
J’ai plus envie d’obéir
Ma bouche se dessèche j’ai les yeux qui transpirent Je sens mon corps qui chavire
Je lutte contre la frénésie et le délire
J’ai plus envie d’obéir
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