De nombreux gens sont des moutons et l'ironie,
C'est que les moutons veulent assouvir leur faim de vie
En mangeant du mouton, noir de préférence
Mais le mouton se nourrit d'herbe
Et c'est le devoir du berger de les conduire aux vers pâturages
Et ils marchent comme des fantômes
En célébrant une vie fantoche,
Cachent leur vrai visage quand l'appareil clique, flash
Et prisent les ambiances électriques, trash
Et ils marchent comme des fantômes
En célébrant une vie fantoche,
Cachent leur vrai visage quand l'appareil clique, flash
Et prisent les ambiances électriques, trash
L'animal innocent veut se faire peur dans la faune
Et quand son heure sonne
Tout le monde est choqué, tout le monde s'étonne
Que dans le Colisée chacun veut son heure dans la fosse
C'est l'air du temps il faut croire où les grands sont gnomes
Où au lieu de l'homme bon, mieux vaut le bonhomme
Alors ça invente des vies, des clichés maquillés
Pour que l'autre voit le moine que l'habit déguise
Non les gens ici n'ont pas fuit l'Église
Ils ont ajouté une pomme à la spiritualité
Et laissé aller leur vent à la brise
Pour ajouter le pseudo à la frise
Et quand l'heure de l'échec a résonné
On a tout mis sur le dos de la crise
Les personnes ont fait place aux personnages si personnels
Que la vie ensemble en perd son sel
Et ils marchent comme des fantômes
En célébrant une vie fantoche,
Cachent leur vrai visage quand l'appareil clique, flash
Et prisent l'ambiance électrique, trash
Et ils marchent comme des fantômes
En célébrant une vie fantoche,
Cachent leur vrai visage quand l'appareil clique, flash
Et prisent l'ambiance électrique, trash
Une photo souvenir qui a moins de dix pixels
Un destin XS dans un costume XXL
Le théâtre de la vie ouvre ses portes
On l'imagine fort, quand il pleut des cordes, sous le porche
Souvent l'autre en face sort les dents
Alors on ment, un peu, beaucoup, énormément
En voulant décoller l'étiquette « incompétent »
On devient aussi bêtes que ces tas de cons pédants
Ils ont troqué leur âme pour la changer en profil
Puis rechargé les armes, pour ramasser du profit
Profit lacrymogène comme une peine de cœur
Qui ramène au quartier, peur et couronnes de fleurs
Sur la toile, ça côtoie pédophiles et pointeurs
Ça ne m'étonne pas que la rumeur prenne le pas sur la news à 20h
Et en amour, ça se fiait aux potos, maintenant
C'est le phone et la confiance est en la photo
Et ils marchent comme des fantômes
En célébrant une vie fantoche,
Cachent leur vrai visage quand l'appareil clique, flash
Et prisent l'ambiance électrique, trash
Et ils marchent comme des fantômes
En célébrant une vie fantoche,
Cachent leur vrai visage quand l'appareil clique, flash
Et prisent l'ambiance électrique, trash
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