On est près, voire plus de 60 millions, mais on ne voit que soi ;
Alors que c'est dans le regard de l'autre finalement qu'on devient soi.
J'suis le gars de téci, le mec de banlieue qu'aurait pu finir shooté à l'héroïne,
Pendu dans une cellule ou rempli de colère salissant la belle religion qu'est l'Islam en ne pensant qu'à détruire.
Mes les yeux de quelqu'un m'ont dit un jour que tout ça ce n'était pas moi ;
Et alors seulement à ce moment là j'ai pu devenir l'homme que tu vois.
Mais si tu dis sans cesse qu'on est pas chez nous comme toi ;
Alors pourquoi tu t'étonnes quand certains agissent comme s'ils étaient pas chez eux,
Comme s'ils étaient pas comme toi ?
Et ce noir et ce rebeu que tu croises dans la rue, quel regard lui portes-tu ;
Parce que c'est ce regard qui va déterminer chaque lendemain de son existence et de la tienne aussi.
Parce qu'être Français sur le papier ne suffit pas si dans tes attitudes, y'a pas la même reconnaissance aussi.
Le temps presse, c'est pas repeindre les murs qu'il faut, mais mettre la lumière dans les êtres.
I may be not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I may be not
On est près, voire plus de 60 millions, mais on ne voit que soi ;
Notre identité dans les yeux de l'autre comme dans un miroir, on se voit.
Sous le voile de cette musulmane peut se cacher un être libre, transi d'amour et de respect pour la République.
Mais, que dit le regard sous l'emprise d'une forme de peur médiatique.
Sous sa kippa, peut être qu'un être totalement épris de justice
Mais le regard sous l'emprise d'une mode médiatique.
Porter le changement comme un fardeau sur son propre chemin de croix
Et ce dire que c'est pas possible parce que c'est ce que le regard de l'autre nous renvoie.
Alors on se réveille chaque lendemain de ce qu'est notre existence
En ayant la conviction, chaque jour un peu plus profonde, qu'on ne mérite pas de reconnaissance.
Comment veux-tu qu'on pense autrement si personne nous calcule ;
Le temps presse, on est des êtres, pas juste une addition, une soustraction ou une division dans un de leurs calculs.
I may be not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I may be not
On est près, voire plus de 60 millions, mais ils ne voient qu'eux ;
C'est ce qu'on se dit, jeunes de cités quand, en famille le soir, on est devant la télé.
C'est ce qu'on se dit quand ce qu'on voit à l'écran ne reflète en rien la réalité qu'on connait.
C'est dans le regard de l'autre qu'on devient soi, mais ils ne voient qu'eux ;
Alors nos principes resteront inertes comme la pierre dans laquelle ils sont gravés.
C'est contre cela qu'on doit se battre, et quand tout ça sera terminé,
Je veux dire au terme de notre existence, avoir été debout jusqu'à la fin sera notre ultime fierté.
Au fond, il n'y a que la vérité qui ait d'yeux pour ma part ;
Et si je n'ai pas réussi à vous convaincre de cela, c'est moi qui n'est pas été à la hauteur.
Au fond, il n'y a que la vérité qui ait d'yeux pour ma part ;
Et si je n'ai pas réussi à vous convaincre de cela, c'est moi seul qu'il faut blâmer pour ça.
Le temps presse, faut qu'on se bouge et pas juste attendre que la machine nous broie.
I may be not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I maybe not, I maybe not all the time all I've got
I may be not
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