Les couleurs ne sont plus triomphantes.
Les musiciens jouent une marche funèbre.
Mes yeux se noient dans l’amertume.
La maigreur de la pensée trahit l’apocalypse.
Je cherche dans ce labyrinthe l’essence primordiale,
elle n’est plus là,
elle n’a jamais été là.
Sur mes épaules des douleurs ancestrales luttent.
Je hurle mon malaise !
Personne ne vient.
Personne ne veut plus m’écouter.
Une vague déferlante sature mon cloître.
La nuit tombe sans un bruit sur ma tombe.
Ivresse apathique
Cadavre éternel.
Je ne sais pas !
Pourquoi ?