Quand ne chante plus le grillon
Et qu’on est avant dans l’automne,
Quelque matin gris l’on s’étonne
De voir un dernier papillon.
Plus d’or, d’azur, de vermillon ;
Son coloris est monotone ;
La cendre dont il se festonne
Se mêle au sable du sillon.
D’où vient-il ? et par quelle porte ?
Est-ce, parmi la feuille morte,
Le seul des papillons vivants ?
Ou, parmi la neige vivante,
La petite ombre transparente
D’un papillon mort au printemps ?