Perdrix dont le coeur se tracasse
En longeant le pré de colza,
Aronde dont le chant se casse
Sitôt que le vol se posa,
Lézard dont le rayon traverse,
Vert, le mur des abricotiers,
Colimaçon des jours d’averse,
Rose, au bord de tous les sentiers ;
Nous connaissons votre manière
De vivre, enfantine et légère,
Mais vous, Crapaud, toujours si vieux,
Est-ce vrai qu’une année entière
Vous demeurez dans une pierre
Avec du soleil dans les yeux ?