Tes yeux sous tes cheveux sont comme des poignées
De rayons à travers des toiles d’araignées.
Ton sourire d’été, que l’aube colora,
Est pareil au sourire orgueilleux de Sara.
Mon regard s’hypnotise à cette fauve boucle
Où le divin saphir épouse l’escarboucle.
Tes parfums indiens, tes onguents et tes fards
Etonnent la candeur simple des nénuphars.
La haine de l’amour et l’amour de la haine
Se partagent mon coeur et mon âme incertaine.
La bienfaisante Mort montre d’un pâle index
La colline lunaire où blondit le silex.
Au lointain s’exaspère et s’exalte un arpège.
Je veux purifier mon âme dans la neige…
Vois, plus belle que le puéril Adonis,
Mourir Adonéa dans un linceul de lys.