L’orgueil, endolori s’obstine
A travestir ton coeur lassé,
Ténébreux comme la morphine
Et le mystère du passé.
Tu récites les beaux mensonges
Comme on récite les beaux vers.
L’ombre répand de mauvais songes
Sur tes yeux d’archange pervers.
Tes joyaux sont des orchidées
Qui se fanent sous tes regards
Et les miroitantes idées
Plus hypocrites que les fards.
Tes prunelles inextinguibles
Bravent la flamme et le soleil
Et les Présences Invisibles
Rôdent autour de ton sommeil.