Ô belle corne, d’où
penchée vers notre attente ?
Qui n’êtes qu’une pente
en calice, déversez-vous !
Des fleurs, des fleurs, des fleurs,
qui, en tombant font un lit
aux bondissantes rondeurs
de tant de fruits accomplis !
Et tout cela sans fin
nous attaque et s’élance,
pour punir l’insuffisance
de notre coeur déjà plein.
Ô corne trop vaste, quel
miracle par vous se donne !
Ô cor de chasse, qui sonne
des choses, au souffle du ciel !