Nous oublions bien trop souvent,
Que notre temps nous est compté,
Les vieux amis se retrouvant,
Il leur faudra bien se quitter.
Nous vivons dans chaque journée,
Si certains de nos lendemains,
En croyant ces cieux azurés,
Qui nous prêtent serment en vain.
Nous changeons au détour du temps,
Sans voir que nous nous éloignons,
De ce que nous voulions enfants,
Et ce, non sans hésitation.
Nous nous cherchons parfois longtemps,
Dans la pénombre, dans le noir,
Suivant notre amour, ce fil blanc,
Assaillis de doutes, illusoires.
Nous pensons amour éternel,
Nous rêvons tant de l’âme sœur,
Sûrs, si sûrs, que notre fiel,
Jamais éloignerait nos coeurs.
Nous nous séparons un été,
Étant sûrs de se retrouver,
Nos destins croisés, à jamais,
Entremêlés, disséminés.
Nous partons dans cet univers,
À la découverte des uns,
Et des autres, sans se faire,
D’illusions… rêves opportuns.
Quand vient le temps de se quitter,
Les mots nous manquent, pour partir (s’ouvrir),
Quand nos vies suivent des tracés,
Autres, nos coeurs en pleurs (sans mots) soupirent.