Le paraître, le mal-être, tout se mélange,
Sous le masque, le souvenir, la blessure,
Face aux autres, le sourire, la démesure.
Cacher cette fragilité, cacher cet abîme,
Derrière la rancoeur, l’incompréhension,
Derrière la tristesse, la faute, la passion.
Les peut-être, les si, rien n’est clair,
Face au rêve, la lâcheté, l’immaturité,
Sur le coeur, la cicatrice, marqué à jamais.
Marcher dignement, donner le change,
Comme si le coeur s’en était bien remis,
Comme si les souvenirs s’étaient soumis.
Les mots, les choses, qui n’ont été dites,
Face au miroir, essayer de comprendre,
Dans son esprit, meubler les silences…
Se donner (à lui), se livrer complètement,
S’en aller la première, fuir face au rejet,
S’aimer, se blesser, s’éloigner, se perdre…
L’esprit essaie de raisonner le coeur,
La raison essaie d’arraisonner la pensée; L’amour lui, n’en a que faire, il déborde,
En vase clos, de l’un en l’autre, et de
L’autre au plus profond de soi,
Vers cette âme en peine…