Chambre garnie
Louis Aragon

Poème Chambre garnie

A l’hôtel de l’Univers et de l’Aveyron
le Métropolitain passe par la fenêtre
La fille aux-yeux-de-sol m’y rejoindra peut-être
Mon coeur
que lui dirons-nous quand nous la verrons
Compte les fleurs ma chère
compte les fleurs du mur
Mon coeur est en jachères
Attention
L’escalier est peu sûr
Que n’es-tu la vachère
qui mène les amants en Mésopotamie