à Henri Heinemann
Le lointain cache son ennui
Sous une auréole sans gloire,
Lueur face à la pensée noire
Mais qui retombe dans la nuit.
Pourtant j’y vois un feu qui luit
Issu du fond de ma mémoire,
Vibrant espoir divinatoire
D’un temps vers où la joie s’enfuit.
L’ancien éphèbe s’y libère
Laissant son ombre au réverbère
Comme pour conjurer la mort…
Il part. J’entends la mandoline
Lui dire adieu. Point de remords.
Le soleil devant lui s’incline.