Sous la moire du soir se glisse une hirondelle
Dont les ailes de geai parent le ciel d’anneaux,
Frétés de rubans d’or et de précieux métaux,
Qu’une braise d’étoile orne de sa dentelle.
Dans les vasques de jaspe au parfum de cannelle
Des lucioles en fleur dessinent des arceaux
Que les rides de l’eau ravissent de leurs sceaux
Dont elles suivent les ronds sur un brin de ficelle.
Au fond d’un grand miroir l’immensité des nues
Dissout les abreuvoirs et les lointains rivages
Où d’étranges fermoirs sont des cœurs de tortues.
Passe alors un devin qui d’un mot de son art
Efface le chemin des poussières d’images
Que souffle ma passion sur la soie d’un buvard.