« Je t’aime à ce point que je t’ai mis sur le desktop. »
Ça sonne bizarre, je trouve, étranges ils sont, ces nouveaux aveux,
Même mon poème, il s’en détourne, n’y sent rien du tout.
Que de rimes forcées, que de conversations.
Pour toi, tout se termine par un « fais-moi signe ».
Pas besoin de dire vers où tu vas et avec qui.
Poursuivi tu es, poursuivi(e) par un GPS,
vainement tu t’enfuis.
La lumière de mon portable brille dans le noir des discos bien arrosées.
La tendresse manque au sexe, le nouvel âge est arrivé.
Tout drôle tu fuis devant ton propre monde.
Tu as mis des cache-oreilles. Et tes yeux ? Une iWatch les protège.
L’odeur de ta sueur va entièrement recouvrir du vomi sur le manège.